Ainsi, le travail d’une agence e-réputation se diversifie fortement : il faut pouvoir faire un ou plusieurs sites persos/institutionnels, avoir de bonnes bases en SMO pour crédibiliser les profils sociaux, être doté d’un bon sens journalistique pour placer des articles, comprendre les logiques de référencement d’images et de vidéos selon Google, être à l’aise avec la pluralité de sites qui composent le Web pour en connaître les plus puissants, et être habile avec les dynamiques de changement de Wikipédia. Le travail du référenceur Web nécessite une excellente culture générale du Web, ainsi qu’un certain esprit hacker pour détourner l’utilité de certains sites.
Au niveau des outils, le SEO d’e-réputation requiert les mêmes outils que le SEO traditionnel, à quelques exceptions près: on ajoute des outils ou des flux de veille sur les réseaux sociaux, les moteurs de recherche, certaines pages Wikipédia, et tout site ou forum à surveiller. Tout contenu négatif ou de faible qualité peut devenir un concurrent indésirable dans les moteurs de recherche, il s’agit alors de repérer ces contenus le plus tôt possible et tenter de tuer le poussin dans l’œuf. Dans le SEO d’e-réputation, la veille est surtout préventive.
Au niveau des actions, les méthodes utilisées sont également très proches du SEO traditionnel, tels que des campagnes de linking, de l’optimisation on-site, de la rédaction de textes originaux et porteurs de mots-clés stratégiques, de la réécriture d’URL… Il faut aussi assurer une diffusion minimum sur les principaux réseaux sociaux avec des profils crédibles, chercher le partage par d’autres utilisateurs des contenus diffusés, ce qui requiert la diffusion de contenus originaux et à forte valeur ajoutée.