Définition du Black Hat SEO

Dans la sphère du SEO, on a tendance à différencier deux types de référenceurs / techniques de référencement. Le SEO White Hat et le SEO Black Hat. Docteur Jekyll et Mister Hyde. L’un serait bon, en accord avec les recommandations de Google (notamment), l’autre serait mauvais et risqué, car il se jouerait des faiblesses des algorithmes des moteurs de recherches.

White, grey ou black hat seo : qu’est-ce que c’est ?

White, grey et black hat seo sont trois façons totalement différentes d’aborder le référencement naturel d’un site. Pourquoi le black hat seo offre-t-il des résultats nettement plus rapides et en quoi présente-t-il un danger pour votre site ?

Définition du white hat seo

Le white hat seo est un ensemble de pratiques de référencement naturel et d‘optimisations respectueuses des recommandations officielles de Google, le leader de la recherche sur internet. Ces dernières visent notamment à :

Le white hat SEO est donc un ensemble de procédés considérés comme « éthiques » par les moteurs de recherche. Ceux-ci vont notamment dans le sens de Google qui cherche sans cesse à renforcer la pertinence et la qualité des résultats qu’il propose. Il s’agit donc bien d’une stratégie de visibilité s’inscrivant dans le long terme. Si elle nécessite un peu de temps avant d’offrir des résultats, ceux-ci sont en revanche pérennes.

Définition du black hat seo

Le black hat SEO est un ensemble de procédés et d’automatisations visant à exploiter les failles des algorithmes pour manipuler les résultats en sa faveur. Les résultats peuvent donc être surprenants. Les sites s’adonnant à de telles pratiques peuvent se retrouver du jour au lendemain en première page Google, voire en première position.

Avec de tels résultats, c’est évidemment tentant. Mais toute faille a immanquablement vocation à être comblée, Google procédant en permanence à des mises à jour plus ou moins importantes de son algorithme. Quand la faille est corrigée, ce qui n’est jamais très long, tous ceux qui s’en sont servis pour grimper artificiellement dans les SERPs sont alors démasqués par Google et sanctionnés. Selon l’importance des pratiques douteuses utilisées, cela va du déclassement à la disparition totale du site.

Définition du grey hat seo

Le Grey hat SEO utilise, lui, de nombreuses techniques pour tenter d’améliorer le référencement d’un site tout en respectant une certaine éthique et une certaine qualité. Il s’emploie notamment à ne pas dépasser les limites dangereuses fixées par Google comme par exemple l’utilisation d’ancres exactes dans ses backlinks ou la duplication de contenu.

Si l’on s’en tient aux guidelines de Google, toute action visant à optimiser son référencement, outre l’optimisation technique de son site et la création de contenu original, est assimilable à du SEO Black Hat car elle a alors pour vocation à influer sur l’algorithme. Dès lors, le moindre article sponsorisé ou la moindre fiche d’annuaire créée suffirait à faire rentrer un site dans la catégorie de ceux utilisant des pratiques de SEO Black Hat.

Heureusement, en pratique Google est beaucoup plus flexible sur ce sujet, ce qui n’est pas le cas de ses employés qui ont pour mission d’analyser manuellement les sites qui pourraient s’appuyer sur des pratiques douteuses.

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Black hat seo : quels sont les risques pour votre site ?

Depuis 2011 et le déploiement de filtres tels que Pingouin puis Panda, Google affiche clairement sa volonté d’expurger de ses résultats tous les sites de mauvaise qualité. Cela inclut ceux qui tentent de manipuler son algorithme par le biais des pratiques SEO automatiques ou frauduleuses.

Exemples de pratiques proscrites par Google

Les techniques du black hat seo sont toutes proscrites par les moteurs de recherche. Certaines ont tout particulièrement été sanctionnées ces dernières années :

  • Le cloacking qui consiste en l’utilisation de scripts pour afficher un contenu différent, suivant que le visiteur est un robot ou un humain. La page indexée est donc différente de la page vue par les internautes
  • La dissimulation de texte et de mots-clefs dans ses pages : le contenu éditorial de chaque page permet aux moteurs de recherche de comprendre leur thématique. La richesse du champ lexical utilisé permet ensuite d’apparaître sur les expressions les importantes. Il peut donc être tentant d’ajouter une longue liste de mots-clefs pour être certain d’être bien positionné, tout en les cachant derrière une image ou en utilisant une couleur de police identique à celle du fond
  • Le « keyword stuffing » (littéralement, du bourrage de mots) qui consiste en l’accumulation abusive de mots-clefs dans un texte ou dans les balises Hn
  • La duplication de contenus d’autres sites en faisant un simple copier-coller du texte d’un concurrent pour l’afficher sur le sien
  • L’utilisation de bot pour générer massivement et automatiquement des liens en commentaire d’articles ou de blog
  • La génération massive de liens externes pointant vers un même site

Le cas particulier de la génération massive de liens externes

L’algorithme de Google s’appuie à l’origine sur le nombre de liens externes pointant vers un même site. À ses débuts, le moteur considère que plus, vous avez de liens, plus vous êtes une référence dans votre domaine. En toute logique, vous devez donc figurer dans les meilleurs résultats de recherche.

Le netlinking est une pratique courante faisant partie intégrante de toute bonne stratégie de référencement naturel. En revanche, son abus qui consiste à générer massivement des centaines ou des milliers de liens pour améliorer son positionnement dans les résultats sont sanctionnés par Google. Rien de plus normal en soi puisque ces liens de piètre qualité et artificiels (annuaires, achats de liens ou de domaines, etc) n’ont qu’un seul but, manipuler son algorithme.

En 2013, Interflora disparaît brusquement des résultats, suite à une pénalité Google. En cause, l’achat massif par l’enseigne de liens entrants de mauvaise qualité. Interflora n’a alors d’autres choix que de procéder à un désaveu massif de tous les liens acquis artificiellement.

Quelles sont les pénalités Google ?

L’utilisation de techniques black hat ou prohibées par Google est toujours très risquée. De nombreuses entreprises et marques renommées l’ont d’ailleurs appris à leurs dépens. BMW, Ricoh ou encore Interflora figurent sur la très longue liste des structures qui ont momentanément ou totalement disparu des résultats du géant du web.

En effet, les sanctions Google sont essentiellement de deux natures :

  • Perte de positionnement : le site recule de plusieurs pages. La rétrogradation entraîne une perte totale de visibilité
  • Le blacklistage : c’est la sanction la plus sévère puisqu’il s’agit ni plus ni moins de la suppression du site incriminé des résultats. Une pénalité Google qui n’est parfois jamais levée. Pour une entreprise, cela peut signifier une fragilisation économique considérable

L’automatisation est-elle synonyme de pratiques dangereuses ?

Le Black Hat SEO est souvent associé à l’automatisation tandis que le White Hat SEO est présenté comme une technique qui ne l’est pas, laissant sous-entendre que l’automatisation est forcément mauvaise pour le référencement.

Dans les faits, un bon référenceur respectueux des directives imposées par Google peut tout à fait automatiser certaines tâches fastidieuses ou répétitives. C’est par exemple le cas pour les redirections automatiques, les détections d’erreurs 404, le maillage interne ou les intégrations des requêtes internautes dans une section de sa page, des tâches essentielles qui peuvent tout à fait être automatisées sans risquer d’enfreindre les guidelines Google.

Il est entendu que les techniques BlackHat présente des risques pour la visibilité à moyen et long terme de votre site, et aujourd’hui très peu d’entreprises vous proposeront ce type de services.
Notre agence seo n’offre par exemple que des prestations WhiteHat en corrélation avec les guides de Google.

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